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Cordouan fait partie des monuments incontournables de l’estuaire de la Gironde.

Une petite visite, ça vous dit ?

entrée à Cordouan

Le phare en chiffres

67,5

Hauteur
en mètres

21

Portée
en milles

301

Marches
à monter

45°35’11’’

Latitude
Nord

1°10’25’’

Longitude
Ouest

D.1300

Numéro
international

La lanterne (7ème étage)

Lanterne_entrez

Après avoir gravi les 301 marches, le balcon au sommet du phare offre une vue à couper le souffle sur l’estuaire de la Gironde.

Au-dessus, se trouve la salle de la lanterne (fermée au public), qui a été le laboratoire de toutes les innovations technologiques en matière d’éclairage pendant plusieurs siècles. Aujourd’hui, la lanterne est équipée d’une ampoule de 250 watts, et a une portée lumineuse de près de 40 km.

La chambre de veille (6ème étage)

Salle de veille_entrez

C’est dans cette salle que les gardiens prenaient leurs quartiers à tour de rôle pour surveiller le bon fonctionnement de la lanterne. Derrière les boiseries, deux couchages sommaires permettaient de s’y reposer.

Les rapports de surveillance, indiquant les heures d’allumage et d’extinction, les consommations et les évènements exceptionnels y étaient également rédigés.

La salle des lampes (5ème étage)

Salle des lampes_entrez

Cette salle était utilisée à l’origine pour stocker le matériel d’éclairage.

Depuis le premier allumage de la tour de Louis de Foix en 1611 jusqu’à aujourd’hui, plusieurs combustibles ont été utilisés pour assurer l’éclairage du phare : blanc de baleine, charbon, huile de colza, gaz de pétrole… jusqu’aux groupes électrogènes.

La salle du contrepoids (4ème étage)

Salle du contrepoids_entrez

Cette salle a accueilli, jusqu’en 1987, le contrepoids qui servait à rythmer le feu dans la lanterne.

Ce contrepoids entraînait une machine de rotation, entraînant elle-même un cache tournant autour de l’ampoule, permettant ainsi d’alterner entre lumière et obscurité.

Le phare de Cordouan a été l’un des premiers au monde à employer cette technique issue de l’horlogerie.

La salle des Girondins (3ème étage)

Salle des Girondins

En 1786, l’architecte Joseph Teulère se voit confier une mission de taille : surélever la tour de Cordouan de plus de vingt mètres pour améliorer la portée lumineuse du phare, jugée alors insuffisante. Il relève le défi en trois ans et réussit à conserver l’intégrité de l’œuvre de son prédécesseur, Louis de Foix.

Dans cette pièce, l’art de la découpe et de l’assemblage de la pierre (appelé stéréotomie) est exceptionnel : chaque pierre est unique et son positionnement a été défini avant la taille pour permettre une imbrication parfaite des pierres entre elles. L’escalier s’appuie sur une voûte en s’enroulant dans un cône, ce qui donne au plafond une forme de cœur caractéristique.

La chapelle (2ème étage)

Cordouan serait le seul phare à posséder une chapelle : c’est dire si cette pièce lui confère un caractère unique ! Elle est le fruit de la volonté d’Henri IV d’afficher aux yeux de tous sa conversion au catholicisme et la monarchie de droit divin, dans la continuité de ses prédécesseurs.

Si les bustes de Louis XIV et Louis XV ont été enlevés au moment de la Révolution française, l’inscription à la gloire des deux rois située au-dessus de la porte a été conservée, de même que les monogrammes d’Henri III et Henri IV. Le buste au-dessus de la porte est celui de Louis de Foix, premier architecte de Cordouan.

L’appartement du roi (1er étage)

Appartement du roi_entrez

Symbole du pouvoir royal, Cordouan fait figure d’exception parmi les phares car il possède un appartement dédié au roi. Véritable salle d’apparat, cette pièce possède un sol pavé de marbre blanc et noir et des murs décorés de pilastres ioniques. Mais pour la petite anecdote, aucun souverain n’est jamais venu à Cordouan !

Le vestibule (rez-de-chaussée)

Vestibule_entrez

Cette salle de plan carré est dotée de petites pièces d’à peine 5m2 qui ont servi de chambres aux gardiens pendant près de deux siècles. Le confort était plutôt spartiate ! Heureusement, les conditions de vie des gardiens se sont considérablement améliorées depuis et leurs chambres se trouvent désormais à l’extérieur de la tour, dans la couronne.

L’appartement de l'ingénieur (dans la couronne)

Appartement de l'ingénieur_entrez

A partir du XIXème siècle, ces deux salles lambrissées de chêne étaient mises à disposition des ingénieurs du service des Phares et Balises de passage pour le contrôle du fonctionnement de Cordouan.