Un « plan de paysage » pour l’embouchure de l’estuaire

Le SMIDDEST s’engage dans une démarche de préservation et de valorisation des paysages spécifiques de l’embouchure de l’estuaire de la Gironde et est lauréat de l’appel à projet « Plans de paysage » lancé par le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

Aussi, le plan de paysage pour l’embouchure de l’estuaire s’inscrit dans la poursuite des initiatives locales menées par les collectivités. Il décline aussi le plan de gestion UNESCO du phare de Cordouan, marqueur fort de cette identité.

Estuaire de la Gironde

Une mosaïque paysagère commune aux deux rives

L’embouchure de la Gironde est définie généralement par la surface comprise entre la pointe de la Coubre au Nord, la plage de la Négade au Sud et la pointe de Suzac à l’Est. Elle constitue l’exutoire du fleuve à l’Océan et surtout le point de rencontre entre les eaux saumâtres chargées en sédiments de l’estuaire, et les eaux salées de l’océan Atlantique. De cette situation entre estuaire et océan, résulte un territoire singulier composé d’une mosaïque de paysages de terre et d’eau, en mouvement permanent, rythmé par les marées et façonnés par des dynamiques similaires.

De façon synthétique, la mosaïque de paysages naturels se structure en 3 grands ensembles :

  • la bande littorale (bancs de sable, forêts dunaires)
  • la côte rocheuse (falaises et conches)
  • les zones humides (marais, estrans)

Ces caractéristiques confèrent à l’embouchure de l’estuaire de la Gironde une identité avérée, commune aux deux rives. Ces paysages connaissent une forte dynamique d’évolution que les causes en soient naturelles ou anthropiques. Un des défis du territoire consiste à préserver cette composante malgré ce contexte changeant et une forte pression urbanistique.

Les objectifs du plan de paysage

Sur la base de ces constats et des dynamiques territoriales engagées, les objectifs du plan paysage sont de valoriser l’identité territoriale de l’embouchure de l’estuaire au travers de son patrimoine paysager. Il s’agit aussi de proposer un récit commun aux deux rives, d’apporter de la cohérence aux initiatives locales, d’élargir les horizons pour valoriser la diversité et la co-visibilité de ses mosaïques.

La co-construction qui guidera la réalisation du plan paysage permettra aussi de fédérer les acteurs autour de ce projet commun inter-rive de territoire.

Enfin, le plan paysage répond également aux objectifs du plan de gestion UNESCO de l’emblématique phare de Cordouan en préservant son environnement.